Jérôme Lavarec Conseil
d'Entreprises

18 rue Pierre Corneille
56600 LANESTER
+33 2.97.30.77.21
Jérôme +33 6.76.77.58.03
Danielle +33 6.22.24.21.52
contact@lavarec-consult.fr
SIREN 538 532 656
RCS Lorient
JLCE
Jérôme Lavarec Conseil d’Entreprises
Société à responsabilité limité au capital de 3000€
Adhérent :
|
Maitrise
statistique des process MSP, statistical process control SPC, cartes de
contrôle, traitements des bases de données de production, plans
d'expériences sont les outils de lean six sigma
|
 |
|
Exploitation de la mine de données historiques du MES
Identification des facteurs causes et effets sur les
process et produits
Qualification et détermination de la capabilité des
process
Construction et analyse de plans d'expérience
Mise en place de cartes de pilotage, cartes de contrôle
de process
|
|
 |
|
|
|
|
|
|
|
|
La MSP Maitrise statistique des process ou le
SPC Statistical process control
|
|
Comment l'opérateur utilise-t-il les cartes
de contrôle MSP ?
|
Le traitement statistique apparait dans
l'industrie au siècle dernier avec les cartes de contrôle de SHEWHART
aux USA vers 1930 et les études de capabilité de DEMING au Japon vers
1970. Le constructeur automobile FORD formalise les outils SPC / MSP
(Statistical Process Control / Maitrise Statistique des Processus) dans
les années 1980. Les filières automobiles mondiales déploient ces
outils depuis les années 1980 et essaiment vers d'autres industries.
La remise en cause du "contrôle à réception"
et de la "conformité à la tolérance"
Jusqu'en 1970, les techniques statistiques
s'appliquent essentiellement au "contrôle à réception" et à la
"conformité à la tolérance" : prélever un échantillon représentatif
pour déterminer l'acceptation d'un lot déjà fabriqué.
Aujourd'hui, le client considère qu'un produit
dans la tolérance situé juste avant la limite de tolérance est d'aussi
"mauvaise qualité" qu'un produit hors tolérance situé juste après la
limite de tolérance. Le client souhaite que l'on atteigne la cible !
A l'époque du juste à temps, des délais
réduits de la réactivité, il est inconcevable de "fabriquer pour trier
ensuite".
La qualité du produit doit être garantie par
le processus lui-même et non par le contrôle.
Une nouvelle approche du processus et de son
pilotage
La MSP propose donc une méthode de
surveillance du processus qui permet de prévenir l'apparition de
non-conformités, de répondre sans tri à des obligations réglementaires
(poids des préemballés en agroalimentaire …), de répondre à des
fonctions précises sans appairage (jeux fonctionnels …), d'augmenter la
disponibilité des moyens (détection précoce des dérives, simplification
des réglages …)
La MSP donne à l'opérateur, au pilote du
processus, les moyens de savoir quand et comment intervenir sur un
processus "sous contrôle", avant que le défaut n'apparaisse, en
comparant avant tout le processus à lui-même et considérant que sa
dérive par rapport à la cible centrale est "A-NORMALE", même si le
produit obtenu est "conforme à la tolérance".
La MSP nécessite donc sur une démarche de
connaissance approfondie et fiabilisation du processus.
|
|
Le pilote du processus
- Effectue les prélèvements selon le plan
établi, sans aucun tri
- Calcule la dispersion et la reporte sur la
carte
- Calcule le centrage et le reporte sur la
carte
Le pilote du processus analyse la situation
l'historique et des points qu'il vient d'ajouter et applique les règles
de décisions définies dans le tableau.
Attention : l'analyse commence toujours par la
carte des dispersions ! En effet, si la dispersion augmente trop, on
sort des hypothèses de mise sous contrôle et les autres mesures n'ont
plus de sens !

|
La dispersion "Normale" du processus
industriel est provoquée par les 5M
|
|
JLCE construit votre formation sur mesure et
accompagne votre démarche de MSP SPC
|
Au
sein du même lot de production, en isolant deux produits issus d'un
même processus, on trouvera toujours un moyen de mesure suffisamment
précis pour démontrer que toutes les caractéristiques ne sont jamais
rigoureusement identiques.
Les mesures de chaque caractéristique sont
toutes réparties autour d'une valeur centrale (graphique de la
distribution : la répartition du nombre d'individus dans chaque classe).
On classe généralement en "5 M" les causes de
cette dispersion : Matière (hétérogénéité, lots, coulées …), Main
d'œuvre (équipes intérimaires, ancienneté …), Méthodes (consignes,
pilotage, méthodes de mesure, étalonnages …), Milieu (température,
hygrométrie …), Machine (jeu fonctionnel des organes d'une machine,
automatisme, état de l'art pour la technologie concernée …)
Cette distribution "NORMALE" est provoquée par
une multitude de causes communes, de facteurs de faible amplitude, d'un
ordre de grandeur équivalent, indépendants les uns des autres, toujours
présents, d'intensité aléatoire, incompressibles, nombreux : à un
instant donné, il faut "vivre avec".
|
|
Les consultants formateurs JLCE proposent une formation sur
mesure et par étapes
- Traitement des bases de données
d'enregistrements historiques
- Étude de la capabilité de vos moyens de
production et de contrôle
- Analyse des facteurs et des effets
- Définition des cartes de contrôle
- Accompagnements du déploiement en atelier
avec l'encadrement
Le déroulement idéale de ces formations
correspond à 3 à 5 sessions d'une journée, utilisant vos propres
informations. Cette formation s'adresse prioritairement à l'encadrement
de production et aux services méthodes produit-process
(agroalimentaire)
|
|
La base des règles de pilotage MSP, le
processus sous contrôle
|
|
|
|
Tant
que l'échantillon est entre les limites (indépendantes de la tolérance)
avec 2/3 des valeurs dans le 1/3 central de la dispersion, c'est
"NORMAL" et il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter
Dès que l'échantillon s'approche ou dépasse
ces limites, c'est "A-NORMAL" et il est nécessaire de réagir
Les dispersions caractéristiques du processus
: le tuyau, le serpent …
Il ne sert à rien de vouloir maîtriser ce que
l'on ne sait pas évaluer. Des campagnes de mesures structurées doivent
être mises en place.
- On considère que le processus, y compris
les moyens de contrôle et d'étalonnage associés, est stable et qu'il a
été conçu pour le rester.
- On mesure, sur le moyen/long terme, une
caractéristique (par exemple la longueur des pièces produites)
- On reporte les valeurs chronologiquement
- La longueur des pièces produites évolue
dans un "serpent", un "tuyau".
Un processus sous contrôle est représenté par
un tuyau "droit"
- Variance inter-lots très faible par rapport
à la variance intra-lot
- Uniquement soumis aux aléas et aux dérives
naturelles
- La variabilité constatée correspond à
l'état de l'art
Un processus est sous contrôle si on a validé
les moyens de maitriser la variabilité,
- Les facteurs qui provoquent une évolution
A-NORMALE sont identifiés
- L'effet significatif des différents
réglages est établi
Les facteurs que l'on a décidé de ne pas
traquer sont identifiés (par exemples certains changements
d'opérateurs, de lots de matière première, variations de températures,
usures progressives de glissières …)
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce
site est édité par JLCE, Jérôme Lavarec Conseil d'Entreprises, société
à responsabilité limitée au capital de 3000 EUROS immatriculée au RCS
de Lorient sous le SIREN 538.532.656 Gérants : Jérôme Lavarec -
Danielle Lavarec
Siège social : 18 rue Pierre Corneille 56600 Lanester / +33
2.97.30.77.21 / contact@lavarec-consult.fr
Données personnelles : Conformément à la loi "informatique et libertés"
du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d'un droit d'accès
et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous
pouvez exercer en vous adressant à JLCE 18 rue Pierre Corneille 56600
Lanester. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous
opposer au traitement des données vous concernant.
Le site www.lavarec-consult.fr est déclaré sous le numéro 1170907
auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) en
application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à
l'informatique, aux fichiers et aux libertés |